Cette idée de série sur mon métier de community manager m'est venue le week-end dernier, lors d'un repas entre amis. Une nana que je connaissais de loin à commencé à critiquer facebook et à raconter n'importe quoi sur ce réseau social, alors qu'elle n'y est bien sûr par inscrite.
Autant je respecte parfaitement le choix de certaines personnes qui n'ont pas envie d'être sur les réseaux sociaux, autant j'ai tendance à m'agacer contre ceux qui critiquent facebook ou twitter sans connaître.
Non mais c'est vrai quoi, c'est comme un gamin qui te dit "j'aime pas les oiseaux sans tête*" alors qu'il n'y a même pas goûté, et qu'en fait, c'est super bon.
(*oiseau sans tête : autre nom donné à la paupiette de boeuf - rien à voir avec un oiseau qui n'a pas de tête, je vous rassure).
Donc, j'ai eu envie de vous raconter un peu mon métier, mon quotidien, les anecdotes que je vis en tant que community manager, toussa.
On y va ? :)
Vis ma vie de CM #1 : toi aussi, passe pour un glandeur
Oui parce que c'est bien connu, le CM ne glande rien. Un petit tweet par-ci par-là, une ou deux publications sur facebook par semaine, une photo à la va-vite postée sur instagram...et le tour et joué.
Sauf qu'en réalité, le métier de community manager est vraiment chronophage (et hop je place un mot-qui-tue, l'air de rien). Pourquoi ? Déjà, parce qu'on n'est plus dans l'ère où facebook régnait en unique Maître sur le web : de nombreux réseaux sociaux ont vu le jour très rapidement et sont devenus incontournables dans le marketing digital. Twitter, Instagram, Pinterest, Google+, pour ne nommer que ceux-là, sont autant de comptes différents que le CM doit animer au quotidien. Donc : multiplication des réseaux sociaux sur le web = multiplication des heures de boulot pour le community manager. C'est mathématique (j'ai fait des études, ça se voit hein?).
Puisqu'on parle de maths, sachez qu'un community manager doit également mettre régulièrement le nez dans les statistiques pour en tirer des analyses concrètes ("ah bon ? j'croyais que la com' c'était à la oneagain, au feeling quoi !"). Car oui, le CM a des objectifs (ou du moins, il doit s'en fixer). Quelles publications sur facebook ont été appréciées ? Pourquoi ? Qui m'a reetweeté ? Y a-t-il eu un impact direct sur les ventes de la e-boutique ? Le site web a-t-il eu un pic de traffic au moment de telle publication ? Bref, le CM doit avoir l'esprit pragmatique, ne pas être (trop) fâché avec les chiffres et passer du temps à les analyser.
Bon, on parle beaucoup de boubouk et teuteur, mais si en plus, vous devez comme moi alimenter et gérer un blog de marque, vous allez vite comprendre votre douleur que community manager, c'est un métier à temps vraiment très plein.
Parce qu'un blog, c'est ultra chronophage (oh le 2e placement du mot-qui-tue). Dans l'idéal, il faut tenir le rythme d'au moins un article publié par semaine. Quand on sait qu'il faut compter 3 à 4h par article en moyenne, ça va très vite (parce qu'il y a la rédaction du billet mais aussi les retouches photos, la mise en page, l'optimisation de l'article, etc). Il faut prévoir à l'avance ses sujets, plannifier leur mise en ligne...bref, ce sont de nombreuses heures de boulot (de boulot, je répète, j'ai bien dit boulot).
Animer une communauté, ça n'est pas seulement poster des tweets ou publier des articles. C'est aussi répondre à un maximum de commentaires. Personnellement, c'est l'aspect que je préfère dans mon métier : lire les commentaires de ma communauté et leur répondre. Ca aussi, ça prend du temps, toujours parce que le community manager à plusieurs réseaux sociaux à consulter en permanence.
En permanence, ça veut dire même les week-ends, les jours fériés et le soir avant d'aller se coucher. Oui oui, vous avez bien lu : un CM ne se déconnecte quasiment jamais. Enfin, je parle pour moi et pour un grand nombre de mes collègues. Il m'arrive fréquemment de consulter les réseaux sociaux le soir, quasiment tous les week-ends et jours fériés. Et je ne parle pas des fois où ma boîte à fait l'objet de reportages TV à des heures de grande écoute, engendrant des pics de traffic et de commentaires sur les réseaux sociaux, m'obligeant à finir (très) tard le soir. Mais bon, c'était sympa, et quand on aime on ne compte pas hein ? ;)
Bref, être community manager est un métier à temps plein, qu'on se le dise.
Et si vous pensez encore qu'un CM est un glandeur, ben... !?!!&!!?!!
A plus dans l'bus les Loulous ! :)
Aucun commentaire :
Enregistrer un commentaire
N'hésitez pas à me laisser un petit mot 2.0 : merci !